http://benlaba.land/2018/02/24/dun-rapport-au-temps/

SGZ182 released February 24, 2018
Compilation compostée à chaque étape par BenLaBa
Excepté #5,16 (comme mentionné), BenLaBa-Seek Extense! #2, 9, BenLaBa-NoWorx #19 et BenLaBa-Seek Extense!-NoWorx #18.

Art en couverture : Main de Coeur, gravure de Charlotte Massip

Aux Saisons d’Après

Une nappe de neige est tombée du ciel

Une nouvelle neige a recouvert l’ancienne

Et moi, qu’ai-je fait ? Qu’ai-je fait là ?

Et moi qu’ai-je fait ?

Qui me réchauffera à la nuit tombée ?

C’est seul que l’on se dévoile

C’est alors que l’on s’envole

Que tu te dis : « Oui, enfin je suis moi-même.

Et le monde n’en saura rien… Non, jamais ! »

Les toujours, les jamais, ça me connait

Tu te dévoiles et tu t’envoles

Mais sais-tu au moins de quel bois tu te chauffes ?

T’en reviens-tu parfois au départ ou t’en vas-tu sans cesse vers l’au-revoir ?

Et si tu te perds en route

Si tu te joues la déroute

Si tout te voile et tout te mêle, c’est que tu auras trop cru à tout ce qui se voit

De tout ce que le monde est, de TOUT ce que CE monde est

Tu t’envoles, tu mets les voiles,

Tu t’enroules puis te déroules,

Tu déplies tes replis,

Car sur toi le repli, non, jamais de la vie !

Dévoilez et dépliez ! Les voiles gonflées de vents mauvais qui ne peuvent porter ni conduire

L’envolé dévoilé face à tout ce qui se défait

Et qui se refait Ô qui se DÉfait et qui se REfait

Dans tout ce monde qui est

Dans tout ce monde qui est

Dans tout ce que ce monde est

 

(solo)

 

 Car si l’on se démet, je sais qu’on s’en remet

Sinon nous n’en finirons jamais, de tous ces toujours, de tous ces jamais, de tous ces toujours, de tous ces jamais

Un jour nous reviendrons comme il se doit

Au cœur de l’avalanche des bois

Nous conviendrons comme il se doit

De tout ce qui fut défait

Et nous nous en irons vers une nouvelle saison

Avec les envolés, dévoilés, révélés

Aux saisons d’après, Aux saisons d’après

 

 

 

Ne Te Rends-Tu pas Compte ?

 

Ne te rends-tu pas compte d’où est-ce que tu vis ?

Ne te rends-tu pas compte de tout ce que cela a pris ?

Mais toi petit mal appris tu consommes du plastique

Et toi petit mal appris tu ne fais que tuer les moustiques

 

 

 

Au Coin du Feu

(Et nous pleurons, pleurons au coin du feu)

J’ai tenté d’ouvrir la porte aux rumeurs passées

Me mis à les chanter mais personne ne les entendait

Et nous pleurons au coin du feu, à attendre de peut-être devenir vieux

Je me suis lancé dans des millions de lignes piégées par l’âme humaine

Sans que personne ne m’en prévienne

J’entrais alors dans un dédale assourdissant

Tel que mon corps se prit à rêver de changer de temps

 

Car il n’y avait personne, plus personne au coin du feu

Et que moi-même en personne, je m’écartais du jeu

J’ai continué à louer la nature malgré l’oiseau moquer

Et tous les zombificateurs qui rôdent autour

Qui ne sont que ceux-là, oui que cela, mais le temps se meurt

Tant qu’il n’est qu’exil et fuite du savoir-faire du coeur

Alors combien de jours à attendre que tout le monde sache

Que l’oiseau moqueur craint le feu?

Il n’y aura plus de raison de pleurer au coin du feu

Et dès que nous serons quelques uns nous sècherons nos yeux

 

 

 

Cloud Ahead

With my head on the cloud

Oh pkease don’t bother me

Let me live on my own

This way I am going

Never never know which way I am going

 

 

Epilogue #1 (voir La Cage aux Oiseaux)

Non, ce n’est pas moi qui épiloguerai

Sur ce qui se fit par le passé

Pourtant la vertu je connais

D’une histoire bien maîtrisée

 

Mais comme t’étais pas supposé te poser

Toutes ces questions mais que t’as commencé

Alors vas-y !

Et comme t’es pas prêt d’avoir fini

Commence donc par me dire à quoi rime, tout ceci

 

Et comme t’auras jamais fini

Je me disais qu’on pourrait commencer par la fin

Et par les gars qui essayent toute la journée bénie

De déconstruire nos vies

 

Et de se demander à quoi ça sert

De les trouver en haut de nos Calvaires

Et de se demander à quoi riment

Toutes la galère et les déprimes de nos frères

 

 

 

 

Pars  au soleil (chantier)

Pars au soleil, là où t’appelle ton énergie

Retourne au soleil       de ta vie

Encore embourbé dans cet esclavage

A en rechercher la sortie             

Pars oui ! Sans te tromper d’ennemie


 T’as manqué le soleil !

Dis-moi sais-tu encore seulement rêver ?

Ou ton destin t’est-il passé à côté ?

Tu regardes le réveil et tu te dis que c’est fini

Tu sais c’est pas bien joli

De vivre comme à demi

De boire à la mauvaise source

En se trompant d’année

 

               Pars au soleil

               Dès ton réveil

 

Si t’aimes ça coloniser et polluer à ton tour

Si t’aimes ça consommer viande et plastique autour

Antispirit         Attitude

Antispirit         Attitude

Anti espirit      lattitude

 

Alors tu pars où déjà ? et comment ça ?

Sais tu seulement comment rêver ?


Dès  ton réveil

Tu t’en vas, tu t’en vas

retrouver tout ce qu’on a oublié, tout ce qui a été effacé

Sub solé

 

Regarde si ton bonheur

ne tue pas des bébés

Nano-particulés

Et vois quid nobis sub sole

Sous ce soleil d’été passé (ter)

Sous ce soleil qui était

La la la lalalala

 

 

La Fin de la Joconde

Hey mec qu’est-ce que tu fout là ? T’es fou ou quoi ? Hey mec, dis-moi un peu ça !

Tu crois en Alaska ?

 

 

Ti Chat / Sur l’Instant

Everybody knows It’s all in your Soul

Everybody knows It’s all Around, it’s all Around

Ti Chat (Tchac)

And it’s all in Your Mind

I just wanted to know How Life Goes ?

Je t’ai vu traverser la rue et te faire écraser par la roue noire, celle qui jamais ne revient en arrière (Ti Chat / Tchac)

Je t’ai vu me saluer en agonisant dans les bras de ton amant (Ti Chat / Tchac)

Oh, nous nous sentions bien, nous nous sentons loin d’avec toi

Dans tes poils, dans tes bras, contre tes griffes nous jouions à plat ventre la nuit

Le temps passe vite et l’on passe tout son temps à l’attendre

Moi je m’ennuies de ne pas me vivre

Avec tous ces choix qui m’incombent avant même de m’être posé la question

Avec tous ces bracelets qu’on nous met, tous ces numéros qu’on nous donne

Je m’en vais

Impatient

Le temps passe trop vite pour que nous nous enfuyons de lui,l’instant

Maintenant

Il n’y a que le temps

Bonjour Monsieur temps

Pas celui qui gagne tant et tant et tant que tantôt, il sera parti

Trop gros trop gros Tout Petit trop Gros

Je m’en vais, je m’en vais vers lui, vers lui

Je m’en vais en lui.

Comme un courant d’air et d’eau

 

 

 

Planètes & Précipices

J’ai vu les planètes tourner au long de longs étés

Et toi ma petite planète aussi tu tournais

J’ai cru que tu ne me reconnaissais plus dans les longues soirées dans les nuées

Que tu vivais le long de tes étés

A ce qu’on m’a dit tu n’as plus beaucoup d’ami

mais toi, à quoi bon continuer à te délecter de tant d’euphorie ?

Ecoute, écoute le cosmos qui t’entoure

il te dit reviens. Il te dit reviens, fais parti du lien

Ta vie est au fond du précipice, mais peu importe (surtout) que personne ne te sacrifie

Liberté au fond des âges mutés

Tu verras ton amitié et ta fibre renaître de leurs destinées

 

 

 

Gypsy Lovers

i loose you Darling, just as I miss You so in the Morning

But Darling don’t You know Sometimes, from time to time

I found myself broken in two

Because of Us

But after All we Were That kind of GYPSY LOVERS under the lights

And After All we had that Kind of Magical ATTRACTION according the sights

Yours were the ones of a Mystic Power

While mine, they were the ones of a

Twisted Dreamer

But after All we Were That kind of GYPSY LOVERS under the lights

And After All we had that Kind of MAGICAL attraction according the sights

All the MELOdies in our Hearts, from a FAR AWAY place in another Century

We knew they were made to VIBE again And never never fade Away