David Was SGZ183

David Was

J’ai des amis qui m’ont dit qu’un ami à nous, ami de nous n’avait pas passé la nuit

Je n’arrive pas m’y faire, mais son avis aura prévalu in fine jusqu’au bout de tout

Et quoi qu’on en dise, qu’on en pense le départ choisi reste la liberté de ceux qui pensent la vie

Et toi David notre ami on peut dire que oui tu l’a pensée, tu te l’es pensée, tu te la pensais toute, ta vie

T’as fait des études. T’es rentré en toi. T’as eu des parents comme on a.

Et puis t’es parti, alors t’es parti.

Oui, t’es parti tout droit !

A pédales, avec une rame ou à pieds puis une corde

Oui, t’es parti tout droit

Tu nous as laissé là !

Mais ça on ne t’en voudra pas., non.

Du moins pas moi

David was a good friend of mine

Oh, David. Where are you now ?

Zig-zag dan’l’trafic

Les yeux au ciel il cherchait… des traces d’ailes sur les nuages

D’un rythme ferme et sans ambages, au son d’une complainte sauvage

Il marchait dans nos rues, vagabond anonyme

Prêt à se délester de tout ce qui lui restait à chaque nouveau pas

Entre l’amour et l’amitié

Y’a les jamais, y’a les toujours

Et Chacun de nous retournait

Sur sa planète en silence, en tournant (bis)

Sans tourment…

Comme le ciel parsème de sa nuit, L’air et le temps qui déambulent

Il souhaitait qu’on s’en remette tous au Grand Esprit

Quête insensée en ce monde-ci

A la croisée des routes, Il n’y a plus de doute

Il faut sortir ! Sortir pour voir le ciel s’ouvrir

Entre les songes et la mémoire

Il concevait tous nos non-sens

Et c’était sa grande hésitation

Pour ceux qui s’enlacent, pour tout ce qui se casse,

Pour ceux qui se lassent… pour ceux qui s’effacent

Un grand coup de vent

Puis tout chavire

Même les remords et l’amertume

Qui d’une simple vague s’évanouirent…  oui S’évanouirent

Cherchant à provoquer le sort… En plein trafic, les yeux mi-clos

Faisant fi des lumières du port, défiant tous les démons de son corps

Terminant sa course au pied, d’un arbre il s’assoupit

Entre deux vagues déferlantes, Il ne zigzague plus maintenant