C’est comment commencer ? (A propos d’une reprise disponible à l’écoute depuis un mois sur le premier Simple de l’album à venir) 5/6/20

 

salut les amis d’ici et de là-bas, en forme ? Old and New friends of the green deep forest of azure, ladies and gents from the cops-psychadélic world to come – and not to come cause we’re standing, sitting, singing, looking, breathing, dancing, earing, talking, humming around… florishing this land.

friends, ça fait quelques semaines que dans un état de conscience modifié, naturellement, j’ai gravé sur le métal hurlant des inconnues virtuelles une démo d’une nouvelle reprise de Nick Drake. Oui, car c’est bien lui qui m’a quand même donné des ailes en solo, vers l’âge de 18ans. Un de ces gars qu’on n’oublie pas. D’ailleurs, il se voit de dos quelque part sur YTub (et c’est sa seule vidéo en ligne) passer, géant dans un de ces stupides bestivals des familles urbaines. Bref. Au cas où vous le chercheriez…

Les amis, darker ou brighter than the deepest sea, cherchant des place où rester, où vivre, où to dwell, eh bien nous voici ensemble dans cet éternel là-bas des gitans, des sans-land, des migrants sans voix. Oui. Et Nick en a vu des pas pire à ce sujet… Lui qui a certainement quitté ce monde sur un mauvais coup de tête dû aux trop fréquents assauts d’une sauce y était se satiatisant à l’aise l’arme à gauche sous le coude des infamie brûlée pour oublier le sauvage esprit de la forêt d’où chacun venait pourtant… Ne disait-il pas « I was made to love magic, all it’s wonder to know. But you all lost that magic, many years ago » ?

Place to Be, donc. Une histoire de territoire ? Pas du tout ! Un en-soi à libérer, un cosmos à rouvrir, image mentale d’un idéal aux grands axes à venir… une chambre à partager, un lieu à co-habiter à tout le moins… car c’est de l’Autre que tout ceci cause, eh oui.

Une amoure perdue ? probablement. Un(e) du genre de ce qui n’a ni singulier/pluriel ni genre ni temps… You… Un « need for You ». Or, partageant en partie seulement cette préoccupation universelle que le Nick dû vivre bien intensément (et comme avec From the Morning, autre morceau de l’album Pink Moon que je repris en vidéo), il s’est agit pour moi de sortir du schéma total spleenétique en ouvrant la musique à une lumière certes présente d’ors et déjà mais parfois trop oubliée au profit d’un souffrir trop simpliste, décadent et désassociant l’être lui-même. Les paroles sont claires comme de l’eau de roche : la pureté de Drake ne tarira jamais. Alors pourquoi s’assombrir tous ensemble à ses faux pieds déchaussés ? Non, Nick marchait nu pied (voir la couverture de son 2e album) et attendait mieux de nous. Aussi ma version de « place to be » a-t-elle des accents de mariachi, de mandolines traditionnant l’amour et la fragilité de l’impétrant à l’amour éternel, ce prétendant ne se sachant pas grand si inquiet mais soucieux de quand même conserver sa vitalité pour pousser l’aventure encore plus loin…

Cette chanson est une lumière à mes yeux, et ce malgré ses propres paroles  pourrait-on dire. Car au fond sa place bien à lui ne l’a-t-il pas trouvée ? Qui peut se targuer d’avoir autant de maison douillettes en ayant atteint le plus profond coeur du coeur de certains de ses co-species ? D’humain à humain, par-delà le temps, les lieux, Nick, oui, garde l’éclat du diamant. Qu’on ait ou pas fait le tour de ses contemporains, de son contexte d’émission, on le sait d’emblée. Et c’est là sa place. Eternelle. Radieuse. Emetrice, fut-ce en silence. Car chacun de ses amis d’ici et de là-bas y projette (à toute heure, pas que lors de l’écoute) ce qu’il en entend, ce à quoi il s’attend et comme il l’entend. Perso, Nick est ce géant nimbé de lumière qui dit salut en passant et dont le clin d’oeil tout autant que le sourire en coin m’ont interpellé, et continuent de, pour aller plus loin, mieux tendre l’oreille, m’ouvrir à son message et tenter, à sa suite, une aventure personnelle face aux cordes de la guitare autant que de la musique des sphères portatives.

Merci pour l’accueil Nick, merci pour la place, j’ai beaucoup aimé, appris et ressentis. Merci to Be

¨°*¨°*¨°*Ben Ici *°¨*°¨*°¨

 

Voilà quelques lunes de passées… (25/09/19)

depuis mai 19 cette image d’un son d’ailleurs, tout vert, tout rose aussi, se promène en moi, avec son parangon retourné au curisme de la période joyeuse, j’ai nommé « Rois & Reines » (disponible simple bandcamp) et « Les Films Américains ».

L’or des fées orphiques (7/1/18)

A l’orée d’une nouvelle année, alors qu’un épisode du Theme Time Radio Hour de Dylan tourne, celui sur la danse – qui d’ailleurs laisse à l’instant place à un Paco de Lucia (Barrio La Vina) -, animant ma nuit blanche, je repense à cette photo qui accompagne mon Soundcloud depuis un bon bout (https://soundcloud.com/benlaba). Tibidabo début années 2000, avec trois amies. Sur ces hauteurs, après un long couloir, un téléférique souterrain peut-être aussi, la lumière revenait. Sans l’avoir compris plus tôt, voici clairement comment se pense mon humeur musicale au moment de la pratique, de la mise à l’épreuve, de l’affairement à cet artisanat mien (que d’autres savent pousser jusqu’à l’art!). Elle se pense comme une prise sur le néant, sur le vide, le silence. Certes ce dernier est l’essence du tout. Mais, trop humain, je participe à l’occasion au brouhaha. Au moins dans ma tête… Et de ce silence idéal laisse advenir des choses, comme cette clarté du bout du tunnel. Ou son espoir. Et cette image, je ne l’avais jamais pensé avant de retrouver ces personnes sur Facebook (ce qui n’est pas le cas d’autres, nombreuses croyez-moi, qui n’ont pas – et n’auront probablement jamais – de compte), cette image retrouvée, ou plutôt revue différemment, ce déclic pris, par définition, sur l’instant, me dit que je suis au contact des gouffres et des lumières quand je joue, compose. Certes, à filer la métaphore, bien souvent je ne risque pas le regard vrai, celui qui se passe d’appareil (d’ailleurs cet argentique était très drôle, avec ses bandes noires), et qui se tournerait entièrement vers les profondeurs de l’être, jusqu’au plus loin possible. Comment oserai-je ? Même Orphée ne sut remonter son Eurydice de tels enfers. Ainsi, de peur, je ne remonte alors que de furtifs souvenirs, de rapides prises, de furtifs clichés, de glimpsantes inachevées et naïves premières prises. Aussitôt jouées, aussitôt oubliées. Ce puits sans fond où l’inconscient des harmonies internes rejoint celui accumulé au fil des hommes et des astres, ce vivier où réside la créativité universelle de nos êtres, je tâche toutefois de lui être fidèle en me laissant traverser par son faisceau de sens, N’en captant, au pire (mais c’est beaucoup), que la direction ou la provenance, au mieux, mais certes comme par bribe, l’armature intégrale et la signification essentielle. Sur cette image, les muses aux cheveux balayant le spectre des couleurs sont en pleine tractation et ne s’occupent guère du passager sur le seuil de sa vie. Sa vie lui appartient en effet. Mais lui sait qu’en consignant telles quelles ces mélodies qu’il retrouve d’on ne sait, bien sûr, jamais où, ni de quand tant l’autodidacte impro-vie ne saurait se contenter d’aucune technique déjà recensée, il aura approché le mystère. Il aura joué pour elles la partition éternelle. Il aura tenté une chose, fusse l’instant d’un éclair. Il aura pris un cliché du temps. Il aura pris du temps. Il l’aura recréée. Musique de l’oeil que cette étrange image arrondie par un miroir bombé. Passage obligé des allers-retours d’une vie au seuil entrelacé de musique. Alors, en cette nouvelle année renouvelée, ombres et lumières auprès des fées orphiques à vous !***

 

 

Lou Poïssèl (7/7/2017)

Salut gang, comment se passe l’été ? Ici, là-bas, je fais peau neuve, plutôt que de me la cramer sans soucis au soleil (ce que j’ai trop fait avant mes 27 ans). En effet, dans ce tout récent SyGyZic Studio (farewell au Blue Baptéism Studio), face aux allées et venues océano-fluviales, je me concentre sur des formes de loop artisanalement bouclées. Avec un clavier, me voilà retournant aux sources de ma musique à mesure que se répète en changeant ce Même musical qui ne prend généralement que le temps de le jouer pour exister. L’impro-vie bat son plein ici, même si sa reprise avec Cubase prend bien plus de patience et de bricollante maestria. Moi qui n’ai jamais tenu la technique pour nécessaire, voilà que ce mélange de composants me donne du fil à détordre pour aligner ces loops en direct. Il n’est pas question de passer en pilote automatique, plutôt de danser en faisant les quelques pistes superposables. Je sais il y en a encore trop, l’épure n’est pas encore au programme, le baroque créole domine encore par ici… Mais voilà, ce baroque est donc électronique, électrique et, comme pour balancer du rein autant que du cerveau, de-ci de-là, comme dans ces roulements déhanchés propres aux musiques de danse, voilà que le chant est occitan ! De la dance occitane ? Non, du jazzroxitan ! Oui, c’est dit. Entre Miles Selim Sivad Davis et Michael Nyman en mai (ou juillet), entre les Dédé Minvielle en roue libre (à suivre if you can) et les amis du monde païen at large (toutes eaux sont une seule pour credo), entre le dub (d’une Peel Session de New Order) et le punk (de Lee Perry), voilà que je retombe sur mes pattes ethnomusicales. S’ouvrent de nouvelles portes alors que se déroule et se détourne ce poème de mon tris-arrière géniteur, Jean Savignac (vers 1850-vers 1930). Vigneron de son état, il déclamait ses vers et ses coplas durant la messe dominicale debout sur un tonneau. Ma foi, la mémoire collective a du bon, l’oralité aussi : ça se sait, ça se dit et voilà que ça revit. Ce poème, le seul conservé par ma grand-mère, imprimé en format A3 d’époque, loue le piquet, le paisseau, l’échalas de la vigne ; symbole ultime de l’acte culturel, support d’un vécu dédié au bien faire, au bien partager de la mise en commun, au bien boire, au bien vivre. Il y chante l’hybride (oui, vers 1900…), ces plans passés par la Californie, numérotés, et le fin, le naturel. Il nous rappelle la modernité des millénaires passés. Notre monde n’a qu’une forme neuve, son fond ne saurait s’écarter de nos capacités biologiques (certes en voie de monodisation, à moins que…) et de ce qu’un Tchouang Tseu put en formuler bien avant notre ère. Vive la vigne et les vignerons ! Vive le poïssèl par qui je retroubadoure mon temps ! Comme diraient mes amis créoles pratiquants des cultes aux ancêtres africains et malgaches, voilà que « lèspri i arlèv ». Et pour de bon * Merci la vie dont les méandres débouchent toujours sur le vaste océan : « ti kanal i sava la mèr » * Après ce premier jet de 10minutes (écoutable en plusieurs versions ici https://soundcloud.com/benlaba) à la prononciation lacunaire, voilà que se profile la possibilité d’une forme plus aboutie, courte peut-être aussi, pour ces coplas 7,6 et 8. Pour le reste des 13 strophes, déjà plusieurs formes se sont présentées ; ça va du classique au grégorien, du folk au rock. Un de ces jours existera ce Poïssél arlequin carnavalé ! Al rebeïdé*** santé, amour, paix***

VII

 

Bibo l’hibrido é l’empéoutat.

Bibo lo bigno é lou plontou,

Bibo lou biniéïdou qu’o plontat,

Bibo soun potrou saint Bourou,

Bibo l’oourou qué nous roporto

Lou bi fi, lou bi noturel.

Bibo lo biéïllo combo torto,

Bibo soun apui, lou poïssél.

VI

 

L’hibrido plon dé résisténso

Dé lo plonta hueiï coïl soun tour,

O l’obénir n’aïl l’ossurénso

Iyoouro dès numéros millours.

Sé béjen lou bigné berdéscha

Sério grassio ol plon noubél.

Se béjen los bits bien soligna

Séro grassio o lour poïssél.

VIII

 

E ol diaplès lo poulitico,

Paou m’emporto lou réjultat.

Siasquo réï ou républico

Bibo l’ordré, lo livèrtat.

Lo borrico coï mo soussialo.

Qu’ont ol sufrasché universel

Mettraï dins l’urno élèctoralo

Uno tossado dé bi biél.

 

La fée Rovière était là* (18mai2017)

Bien belle expérience que ce premier concert avec Arnaud, pilier angulaire du Seek Extense! nouvellement arrivé à Québec et Léo. Merci à tous de votre présence, votre écoute. Aux enfants pour les sculptures, les danses. A Mickaël Veilleux qui nous a fait un beau cadeau en enregistrant le show (bootleg intitulé « Pleine Lune en Scorpion. Live au TamTam Café 10 mai 2017″ ; 78’33 »). A Elise Bégin pour ses photos et vidéos parties au Yukon, puis revenues. Et bien sûr à Ma J pour les divinités peintes***

Set List :

01. Le Moment Venu (BenLaBa : guitare)

02. Le Monde Change (Arnaud Ehrlich : guitare lead ; BenLaBa : guitare, voix)

03. Contribution aux Liens (Arnaud : batterie ; Léo : basse ; BenLaBa : guitare, voix)

04. Le Train (Arnaud : batterie ; Léo : basse ; BenLaBa : guitare, voix, harmonica en B)

05. Avec Juliana (Arnaud : batterie ; Léo : basse ; BenLaBa : guitare, voix)

06. Pourquoi ? (Arnaud : batterie ; Léo : basse ; BenLaBa : guitare, voix)

07. Au Coin du Feu (Arnaud : batterie ; Léo : basse ; BenLaBa : guitare, voix)

08. Aux Saisons d’Après (Arnaud : batterie ; Léo : basse ; BenLaBa : guitare, voix)

09. Pars au Soleil (Arnaud : batterie ; Léo : basse ; BenLaBa : guitare, voix)

10. ZigZag dans l’Traffic (Arnaud : daf, carillon ; BenLaBa : guitare, voix)

11. Please, Please, Please, Let Me Get What I Want (Arnaud Ehrlich : guitare lead ; BenLaBa : guitare, voix)

12. Four Elements Girl (BenLaBa : guitare, voix, harmonica en D)

13. Epilogue (BenLaBa : guitare, voix)

Rappels : Le Train ; Avec Juliana

Toutes compositions de BenLaBa exceptées 2, 8, 9 : BenLaBa/Seek Extense!, texte 10 : Jean-François Morin/BenLaBa et 11 : Morrissey/Marr

 

 Vernissage Concert au TamTam Café (10fèv2017)

Merci MaJ pour l’invitation, bis : on remet ça ! Tes toiles inspirées savent où me trouver…

***On prépare un bon show pour ce prochain mois de Mai,

« holy, holy month » selon L. Cohen (Who By Fire ?), le mercredi 10***

Ben d’Aqui* (22sept2016)

Blogging around plutôt que sur un FB mortifère, me reprends après un été passé au loin, pourtant tout proche. J’y ai revécu des festivals : cela faisait plusieurs décennies que je n’en avais pas squatté et celui de Mémoires et Racines vers Joliette m’a beaucoup apporté. Le retour à la base du folk, de l’esprit vécu des voix et des doigts, les rencontres, les aperçus, tout fut bon dans cet incontournable de la musique encordée d’icitte. Et avec la rentrée, le travail achevé, la boucle bouclée, les désirs sont enfin pris à la racine plutôt qu’enfuis aux quatre vents des branches et des pollens. Me voici avec l’ancrage d’un harmonica, soufflant sa voix dans les airs, cet instrument ringard, d’une autre humanité, d’une précision bavaroise et pourtant grungé par des punks du folk et du blues depuis le début de l’enregistrement, cet instrument populaire et pourtant si savant, cet instrument connu depuis l’enfance pour y baver allègrement sans y rien entendre d’autre que le plaisir d’un son hors-jeu, cet instrument snobé par certains, demeuré bien plutôt si longtemps inatteignable pour moi, cette bête musicale me sourit enfin et depuis deux jours, entre Young, Harri-Krishna-Son, Dylan m’aidant à me domestiquer à elle, m’ensauvager donc, ce monstre me parle. Elle me parle d’évolution, d’approfondissement, d’engagement, et d’ailleurs, encore et toujours, d’ailleurs. D’un ici autre que celui-là… D’un là-bas où souffle le vent d’ici, d’un ben d’aqui connu là-bas… Ce vent, cet air, j’entends, j’ose l’espérer, le porter prochainement jusqu’à vous ! Sur les ailes d’un duo humain se retrouvant 20 ans après un groupe nôtre : Seek Extense ! (1994-1998). Alors entre ici et là, entre un été s’allongeant et d’autres tons d’automne à venir, avec le souvenir de l’an passé et d’enregistrements encore inédits car endeuillés, vous promets nous retrouver bientôt avec du nouveau et du vieux matériel. Santé à vos oreilles avant cela !

Bien musicalement, Ben*

 

Oct 2014, Cimetière St-Charles

Nouvelles de Printemps (23avr2016)

Alors que j’écoute en boucle les deux guitares (2&3) de « Enfin réchauffé? » (enregistrées il y a deux ans déjà, mais postées sur soundcloud sans le reste du morceau il y a deux semaines), ce doux baume passé sur l’hiver finissant, un de ceux qui laissera ses traces : absences, retrouvailles, renoncements et grandes traversées visant les horizons de nos projets encore imprécis, mais déjà bien vivants ; eh bien, en réécoutant ces accents de kora grunge, de guitare classique solitaire, ces airs de je-ne-sais-rien-sinon-la-fragile-mélodie-des-âges-et-des-fleurs, mélodie que me portent les vents chargés des pires industries comme des meilleures intentions, des paix et des guerres, les écoutant s’enrouler, se perdre dans la fusion et se retrouver comme des inconnues, je repense, durant leur écoute de dizaines de minutes répétées en boucles (oh que j’aimerai que vous le viviez aussi!), je repense à l’ami parti il y a maintenant plus de 40 jours. Le deuil amorcé, en chantier, le vide d’une présence pourtant éternelle et l’annonce de jours meilleurs. Cet ami, David Ruel, était aux drums avec moi, là-bas, ici, maintenant bien plutôt que nulle part car potentiellement partout du fait des enregistrements effectués. Paix à vous, Santé à vos amours jaunes, aux Corbières (l’auteur) coulant à flots et aux Kerouac de par icitte, éternels survenants de l’entre-deux culturel, résonnant face à la colonie impériale, Force dans ces vents putrides, Lucidité sur vous, sur nous, sur tout*

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14 Février2016

BenLaBa (guitare, voix), Cha Tshi (basse), Glynn (drums).

Set List :

  • Le monde Change/Ouvrez la Cage des Oiseaux (1994-2015)
  • Le Train (1996)
  • She is the One (2009)
  • Gypsy Lovers (1998)

C’était pas évident de se retrouver sur une si grande scène après nos répètes intenses dans un cabanon de fond de jardin. Je crois avoir d’ailleurs préféré ce dernier ! Merci les amis d’avoir suivi***

 

 

Concert au National 13/2/16 (Montréal)

23 Janvier 16,

Pas encore d’idée précise du programme de 25′ ni de l’orchestration, mais ça s’en vient !*

 

Dessin de concert par Charlotte M, 2004

Show ce samedi!!! (11déc2015)

Les répétitions commencent aujourd’hui ! Et dire que je ne connais pas encore Glynn qui sera à la batterie pour nous accompagner Charlène, Elise et moi à ce show à l’Alizé (Montréal) !

En way !!! C’est vraiment très très généreux merci à tous les 3*

Set List : Lentement ; Avec Juliana ; Le Train ; Medley Le Monde Change/La Cage aux Oiseaux ; 4 Elements Girl

Elise (voix, claviers, triangle, IPod da matta brasileira) Charlène (basse, bol tibétain, percu, encens) et Glynn (drums).

 

1999, Picos de Europa

HEY YEP ! (8déc2015)

Hurdy Gurdy men, high from miles and smiles * Comment allez vous ? à la selle ? à toilettes ? et au pot ?? Tranquille ??? Tout va au mieux sur la planète (encore bleue pour un temps) ?
Ici Ben Là-Bas, easy rider of the inner-space-LaB, vous souhaitant bien du Irie fun everywhere*** Où Toutes Eaux sont Une Seule*** Pour vous dire que ce samedi 12/12, la vie reprend racine sur scène… Cela faisait un petit quelques mois que je n’avais communiqué LIVE… et que dire du fait que je serai (normalement, selon les prévisions astrales de là-bas) accompagné de trois idéaux musiciens ?! Alors… on se voit ici, là, en ligne ou en vrai ? Bonnes Vibes d’ici là-bas*